Il y a longtemps que la grammairienne que je suis œuvre pour la reconnaissance de cette noble matière. Par goût personnel, mais aussi en raison du bénéfice et de l'avantage que sa maîtrise peut procurer à tous les usagers de la langue française.
Il s'agit de redorer le blason de celle qui dirige, explique et éclaire notre langue. Comment s'y prendre ? Plutôt que de proposer une approche technique de la grammaire, ne cachant aucun de ses mystères et de ses exceptions, et de chercher à entraîner le lecteur, néophyte ou non d'ailleurs, dans les arcanes de ses labyrinthes orthographiques ou syntaxiques, j'ai opté pour une présentation simplifiée des lois et des règles qui la régissent, de façon à la mettre à la portée de toutes les intelligences. Pour être comprise, j'ai voulu me montrer moins savante (quoique !), moins obscure (je l'espère en tout cas), moins complète (sans aucun doute). Je veux qu'entre la grammaire et vous le courant passe enfin.
J'ai aussi et surtout voulu relier le travail d'apprentissage de la grammaire à la littérature dont elle est et demeure l'alliée privilégiée. Les écrivains nous donneront le meilleur d'eux-mêmes dans les exemples qui suivent. Ainsi, connaître - et reconnaître - le passé simple, ce temps qui tombe (hélas) en désuétude, permet de mieux apprécier l'usage qu'en font nos grands auteurs et ainsi de toucher aux subtilités de la langue. De même, pour comprendre la logique d'un argument, d'un discours, est-il important de bien maîtriser la fameuse ritournelle des conjonctions de coordination (mais ou et donc or ni car). La grammaire, et sa cohorte de difficultés plus ou moins insurmontables, nous aide à mieux réfléchir, à acquérir une forme d'indépendance intellectuelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire