Au fil des années, les langages de programmation ont beaucoup évolué. Dans les premiers temps, les langages étaient malcommodes et les outils volumineux. Écrire un programme qui fasse quoi que ce soit d'utile était une chose difficile. Au fur et à mesure des progrès de la technologie, des langages plus avancés apparaissaient sur le marché. Il y eut donc, assez rapidement, le langage C, et par la suite C++ (prononcer "C plus plus"). Les outils s'amélioraient aussi. Très vite, il apparut des environnements de développement intégré, avec des éditeurs, des concepteurs, des débogueurs et Dieu sait quoi d'autre, réunis dans des ensembles faits pour vous accompagner du berceau à la tombe.
On pourrait croire que ces nouveaux outils avaient rendu la programmation plus facile, mais il n'en était rien : les problèmes n'en étaient que plus compliqués. C'est juste au moment où je pensais que les programmeurs allaient enfin rattraper ce processus qu'est apparu le développement pour le Web.
Avec l'avènement du Web, le monde s'est divisé en deux camps : les adeptes des solutions basées sur le système d'exploitation Windows, et "les autres". Au début, ce sont "les autres" qui prirent l'avantage. Leurs outils, basés sur le langage Java, permettaient d'écrire des programmes distribués sur le Web.
C'est en juin 2000 que Microsoft a présenté sa réponse, sous la forme d'une famille de langages et d'outils appelée .NET (prononcer "point net", ou "dot net" pour faire américain), avec son emblématique langage de programmation C# (prononcer "C sharp", autrement dit "do dièse"). Bientôt peut-être, on pourra programmer en si bémol majeur !
Les buveurs de Java en revendiquent la supériorité, mais les NETitiens ont aussi leurs arguments. Sans prendre part à leur polémique, on peut dire qu'une bonne partie de la différence peut se résumer en une phrase : Java vous dit qu'il vous suffit de tout réécrire en Java, et vous pourrez exécuter
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